top of page

LES DROITS DES FEMMES

In'time signature est à la recherche de toute action favorisant les échanges à caractères culturels, artistiques, sociaux

en direction de la défense des droits des femmes. Toute suggestion est la bienvenue.

Merci pour votre soutien.

Logo-Alternatif.png
logogamsnew1-1.jpg
logo.jpg
La Fondation des Femmes 
​
Fédération nationale GAMS

Une Foire Aux Questions permet de se saisir efficacement de la thématique des mutilations sexuelles féminines comme de celle des mariages forcés.

Les ressources utiles

Voici les documents les plus récents, mis à jour début 2020, sur les pratiques traditionnelles néfastes comme les mutilations sexuelles féminines et les mariages précoces | forcés. Tu trouveras aussi des contacts fiables vers lesquels tu pourras te tourner en toute confiance.

​

CIDFF de la Meurthe-et-Moselle / Nancy

Centre d'information sur les droits des femmes et des familles

Part de femmes à l'Assemblée Nationale et au Sénat 27%
​
Ecart de salaire entre femmes et hommes 27%
​
Part des tâches domestiques réalisées par les femmes 80%
​
Part des femmes subissant des violences de leur conjoint 10%

CCE

Article extrait du site de La Fondation des Femmes
​

Malgré les apparences parfois trompeuses, dans notre société femmes et hommes ne sont pas encore égaux. Naître fille ou garçon ne nous prédispose pas au même destin.

 

Ces inégalités n’ont rien d’immuable puisqu’elle ne sont pas naturelles. Elles sont la conséquence d’une construction culturelle millénaire qui sépare les individus de sexe masculin et féminin en deux catégories distinctes, et leur attribue des qualités, des compétences, et parfois même des goûts radicalement différents. Différencier en fonction du sexe, c’est ce que l’on appelle le sexisme. 

​

La preuve que les inégalités femmes-hommes ne sont pas un fait de nature, c’est que qu’elles ont évolué dans le temps et selon les pays. Aujourd’hui, on pousse les petites filles à aimer le rose, alors que le bleu était la couleur des femmes en occident au XIX siècle. On pousse les garçons à pratiquer le football, sport perçu comme une marque de virilité, alors qu’aux Etats-Unis ce sont plutôt les filles qui le pratiquent. Et si c’est le patriarcat qui organise la plupart des sociétés, d’autres sont régies par un système matriarcal, il n’existe donc pas de lois naturelles en la matière !

​

Aujourd’hui, les inégalités persistent et les violences contre les femmes maintiennent cet ordre des choses. Pour exemple, le harcèlement de rue et la peur d’une agression expliquent que les femmes ne bénéficient pas de la même jouissance de l’espace public que les hommes, surtout la nuit. Le harcèlement sexuel au travail en empêchera d’autres de monter dans la hiérarchie.

​

Les stéréotypes, qui sont intégrés dès le plus jeune âge, freinent le potentiel des filles, et formatent les garçons à répéter des comportements violents. Les deux catégories (ou genres) ainsi créés ne sont pas neutres: l’un domine l’autre.

​

Ce sexisme se cumule avec d’autres discriminations: le racisme, l’homophobie, etc., exposant de manière dramatique les femmes des minorités ethniques, religieuses ou sexuelles à des niveaux de violences extrêmes.

​

L’histoire a montré que les choses peuvent changer. En un peu plus d’un siècle, des femmes exceptionnelles ont fait la preuve que naître femme n’empêchait aucunement d’avoir les compétences nécessaires pour diriger des pays, des armées, des entreprises, décrocher des prix Nobels, découvrir des vaccins, créer, philosopher, si tant est que leurs talents ou leurs compétences n’étaient pas entravés ou bridés. Pourtant, les inégalités stagnent et tous les ans le taux de criminalité contre les femmes reste égal. Il est temps que ces pionnières ne soient plus des exceptions.

​

Nous pouvons construire un monde d’égales opportunités pour que les filles et les garçons qui naissent aujourd’hui puissent développer leurs talents et leurs rêves en toute liberté. Des solutions existent et des innovations ne demandent qu’à être développées. Les lois peuvent encore être améliorées pour aider à faire progresser l’égalité. Les associations déploient énergie et engagement pour faire progresser l’égalité femmes-hommes. Mais elles ont trop peu de ressources pour mener un changement d’ampleur.

​

Elles reposent souvent sur du bénévolat, ou des subventions publiques largement insuffisantes pour permettre de maintenir leurs projets, financer leur fonctionnement et encore moins pour en développer de nouveaux.

​

Il est temps de passer la seconde! Aucune grande bataille n’a été menée sans moyens financiers. L’ambition de la Fondation des Femmes, c’est de mettre un terme aux inégalités femmes hommes. Pour donner une nouvelle impulsion à l’égalité femmes hommes, nous avons besoin de toutes et de tous. 

​

Pour aller plus loin, bibliographie non exhaustive:
Simone de Beauvoir
Françoise héritier
Christine Delphy
Benoite Groult
Andrea Dworkin

bottom of page